jeudi 23 février 2012

MANHATTAN | In motion

Une vidéo qui invite au voyage !
Armé de 3 appareils photos Canon, le photographe Josh Owen (Mindrelic) a passé un mois à photographier Manhattan depuis plusieurs chambres d’hôtel. Le résultat est un magnifique film en timelapse nous invitant à planer au dessus de Big Apple. Vu du 17ème étage, Times Square semble si paisible …






http://www.redbubble.com/people/mindrelic 







Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 22 février 2012

DANCING PLAGUE OF 1518 | Danse avec les films

Voici un Tumblr qui va faire parler de lui !
Ouvert début février, déjà 13 illustrations ! C'est simple mais percutante !
Des scènes de danses mémorables chipées dans une tripoté de films cultes.
Je les vois déjà en Tshirt, sac ou affiche.D'ailleurs, certaines mériteraient de finir accrochées dans mon salon !!
 







L'adresse : 
http://dancingplagueof1518.tumblr.com/





Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 21 février 2012

Exhibitions | l'invention du sauvage

LE LIEU
Je me suis rendue pour la première fois au musée du quai Branly, samedi dernier.
Quand je l'annonçais autour de moi, je voyais leurs yeux s'illuminer comme si j'allais voir pour la première fois le Père Noël !
Et effectivement, je n'ai pas été déçue en arrivant sur place !  Le lieu est fantastique : une structure immense et colorée, jonché sur piloties comme un immense paquebot en construction qui vous surplombe (oui je sais, je vous vends du rêve avec cette image). On arrive par un jardin japonisant-épuré et à partir de ce moment là... on oublie Paris !
À l'intérieur, tout est fait pour qu'on ne lève pas le pied : et ça ! C'est bien quand on se balade en poussette ou en fauteuil roulant !
Je ne suis pas fan de tout ce qui est art ethnique... je ne sais pas, ça ne m'a jamais fait vibrer. Mais LA ! Dans ce lieu, tout est fait pour attiser ta curiosité. Ils ne sont pas posés là avec une lumière pleine balle. Ils sont présentés à tes petits yeux ébahis comme un trésor. Et ça fait toute la différence : j'ai marché. Non en fait j'ai même couru. Tout est devenu intéressant. Et même quand tu perdais le fil, tu as des petite coins avec des vidéos pour que t'en perde pas une miette. Bref, le quai Branly, ça envoit le bois !!


L'EXPO
Allez-y dès le début (l'entrée de l'expo est au milieu du musée) il y a la queue ! 30 minutes d'attente à la louche...
Arrivé là haut (oui, pour accéder à cette expo, il y aura des marches ou un ascenseur) tu as les bases qui sont présentées. Quand est née cette ère de l'exhibition d'êtres humains comme des animaux.
Il y a toujours eu cette fascination pour l'autre. Mais avec l'effet colonialiste et cette suprématie occidentale, il n'y a pas de mal a voir les autres comme des sauvages, des bêtes curieuses.
Dans cette expo, on y a voit les cabinets de curiosités, les cirques où l'on exposait des géants, des femmes à barbes, des danseuses orientales, des pygmés... la différence fascine et elle est exposée.
Au jardin d'acclimatation, on faisait des reconstitutions de villages où les femmes étaient montrée à moitié nues. Les badauds allaient en masse voir ces gens se laver ou voir des femmes après leur accouchement, s'occuper de leur bébé. Cette espèce de zoo humain va perdre de sa notoriété avec l'arrivée du cinéma (on ne remerciera jamais assez cette création !) En même temps quand je vois la fascination pour la télé-réalitée, je me dis qu'on reviens en arrière !

L'expo est bien foutue, il y a des films d'époque, des photos, des affiches et on te place bien l'ambiance. Je m'attendais à ressortir avec la haine contre cette stupidité, cette façon de pensée unilatérale et raciste... ET au final, l'expo est vraiment bien tournée. On te pose bien le décors... Avec internet, on a à peu près tout vu. Mais à l'époque où ils pensaient encore que la Terre était plate, voir un mec avec les cheveux tout lisses, la peau mate et habillé avec des vêtements diffèrents, ça intrigue.



Conclusion :
une expo intelligente et très bien amenée.
Et par dessus le marché, le lieu est magnifique !

http://www.quaibranly.fr/






Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 20 février 2012

Le jour où j'ai essayé de faire du bubble tea

Le problème avec les choses que tu ne peux déguster qu'à un seul endroit : c'est qu'elles créent un manque disproportionné.


C'est le cas du bubble tea que je fantasme à chaque fois que je passe un week-end sur Paris.
Et puis non ! Les occasions se faisant beaucoup trop rare : j'ai décidé de me prendre un kit chez bubble-T (rue quincampoix).
Et ce matin, m'ennuyant avec mon insomnie, je me suis levée, excitée comme un matin de Noël : "Diantre ! et si je me faisais un bubble tea !!!!!"

Et me voilà parti dans la cuisine, avec l'idée de siroter du bubble tea dans les 5prochaines minutes.
Le soucis quand on ne fait jamais la cuisine, c'est qu'on a une idée approximative des durées.

Je déballe mon kit et me voilà à 7h du mat à lire le mode d'emploie de ce qui ressemble - au niveau facilité d'usage - à un plan de construction Ikea. (comprendre : au début ça avait l'air simple et puis non !)
Alors, attention, je ne dis pas qu'il faut avoir fait math SUP pour faire un bubble tea, mais je m'attendais juste à mettre du lait avec du thé, de la poudre aromatisée et des graines de tapioca : et pouf ! Un bubble tea !!
Mais voilà, il faut préparer les graines de tapioca, les laisser tremper, faire son thé, préparer une solution sucrée... Jouer les apprentis chimiste au réveil, c'était peut-être pas la meilleur façon de débuter dans le bubble tea... Mais c'était trop cool !!!  Savourer son bubble tea chez soit tranquiloulilou... Ça n'a pas de prix.

Et finalement, une fois les yeux en face des trous : on devient expert !!!

Bubbolitas (anciennement bubble-T)
17 rue quincampoix
75004





Rendez-vous sur Hellocoton !

vendredi 17 février 2012

NY en pyjamarama

Et voici un grand cahier pour enfants qui ne manque pas d'originalité.
L'histoire d'un petit garçon qui survole New York en pyjama et qui raconte ce qu'il voit.
Un New York vu du ciel avec un panier garni d'illustrations vectorielles !!
On s'amuse à animer ces grandes vues, grâce à un morceau de plastique. Le subterfuge optique est captivant : les voitures se mette à rouler, les feuilles à bouger...
C'est complètement foufou, je ne m'en lasse pas !

Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 15 février 2012

Les pilules bleues | Frédérik Peeters

Au départ, je pensais qu'on allait parler viagra ou extasy... Et puis non. Rien à voir.
Les pilules bleues est une histoire autobiographique, celle de Frédérik Peeters. À peine sortir de l'adolescence, il rencontre Cati... La petite sœur d'un pote. Ils vont pas arrêter de se croiser au cours de leur vie. Elle va se marier, avoir un enfant... Lui, va faire son chemin dans l'illustration...
Un jour, ils vont réussir à être synchro au niveau affectif et pouvoir construire quelque chose ensemble. Mais Cati annonce une nouvelle, lourde de conséquence : elle et son fils sont séropositifs.
On aurait pu faire une bd sur ce sujet qui allait faire pleurer dans les chaumières jusqu'à la saint glinglin... Et au final non.
Attention Maya, je ne dis pas que cette histoire est guillerette et te donne envie de danser la carioca dans ton salon... Mais elle est vrai, sensible, un journal intime, une confession, sur comment vivre un amour avec le sida dans l'équation.

Conclusion : le dessin en noir est blanc est un peu dure. Mais l'histoire et les cadrages font que l'on passe outre et que ça vaut, vraiment le coup de lire ce qu'a à nous dire Frédérik Peeters.



Rendez-vous sur Hellocoton !

PANIK | Théatre Saint George



« Panik » est la première pièce écrite par le metteur en scène  finlandais Mika Myllyaho et mise en scène par Jean-Claude Idée, définie comme un affrontement hilarant de trois garçons interprétés par Anthony Delon, Thomas Joussier (également adaptateur de la pièce) et Eric Delcourt.
Léo (Thomas Joussier) arrive chez Max (Eric Delcourt), en plein milieu de la nuit, complètement bourré . Sa femme veut qu'il profite de cette semaine où il est censé être en déplacement à Berlin : pour réfléchir sur leur couple... Max et son frère (Anthony Delon) vont essayer de l'aider, chacun à sa manière (brutal ou feng-shui). Et au finale, il va se révéler qu'il n'est pas le seul à devoir réfléchir sur sa vie.
Panik est l'histoire de trois types qui nagent dans la panade dans leur vie sentimentale, professionnelle et familiale.
Une série de constats, des idées qui fusent, des rires, des interrogations... Cette pièce est un brouillon sans fin où se mélange humour et petite réflexion.



Conclusion : une pièce de théâtre tiède que le talent des acteurs n'aura pas réussi à sauver.
On n'y va pas, si on n'a pas sa place offerte !
Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 14 février 2012

Le jour où j'ai testé le karaté

Il y a peu de temps, je suis rentrée dans une psychose délirante où je voyais tout le monde comme un agresseur potentiel ! Du coup je me suis tournée vers les armes et autre objet contondant pour me défendre. Mais on m'a dit que si par hasard, le gaillard retournait l'arme contre moi, j'aurai pas l'air d'une truffe.
Conclusion : j'optais pour les cours de self-défense, combat et autre krav maga, quand une offre s'est offert à moi : 5 cours de karaté ! Je me suis dit génial ! Je vais pouvoir me défouler et faire un peu de taï-chi...
Oui, je ne sais pas pourquoi j'ai pensé que c'était à la fois précis et reposant : je suis sortie du cours avec un orteil fêlé et un majeur proche de l'atèle !

Alors le karaté, si tu n'en as jamais fait de ta vie... je te conseille de commencer le cours à la rentrée des classes :  tu apprendras les bases et du coup, quand ton petit camarade de jeu te donnera un coup de pied, tu n'ira pas avec la main tendue comme si tu faisait du taï-chi !!!!

Sinon, c'est une drôle d'ambiance. Très respectueuse et silencieuse... autant dire qu'après la semaine que j'avais passée, c'était pas un prof me hurlant pour la dixième fois de plier mon genoux, que j'allais m'empêcher de ricanner. (insolente !!)
Il n'y a pas beaucoup de femmes, faut dire que ça pue le bouquetin dans ces pièces (appelé Dojo).

Conclusion : c'est très sympa. J'ai vite déconnecté avec ma semaine d'enfer et ça m'a bien plut.
De là à dire que c'est ce qu'il me faut. Non !  Je vais plus me rapprocher du krav maga ou de la boxe Thaï histoire de voir si je ne m'amuse pas plus.


Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 13 février 2012

HEY ! modern art & pop culture

Le musée de la Halle Saint Pierre et la revue Hey! s'associent pour présenter l'exposition Hey ! Modern Art & Pop Culture.
Aujourd'hui, l'esprit de la rue et du populaire est partout et gagne les institutions. Cette exposition est le résultat de la rencontre entre l'art moderne contemporain et la pop culture. Une soixantaine d'artistes présentent leurs travaux et font reculer les limites de l'art contemporain.
L'univers est assez noir et tournée autour du monde du tatouage et de ses artiste. Mais pas que... il y a des miniatures impressionnantes, des super héros foetus, des mosaïques...
L'expo est très riche et éclectiques. Il y en a pour tous les goûts. 0 ne pas louper : c'est jusqu'au 4 mars.

Clovis Trouille
Alexandre Nicolas
anamorphoses de Ruppert & Mulot

Aj Fosik








L'ADRESSE
Le halle Saint Pierre (en face du marché St Pierre pour les addicts)2 rue ronsard
75018 paris

LES HORAIRES
en semaine de 10h à 18h,
le samedi de 10h à 19h
et le dimanche de 11h à 18h.

Tarif : de 6,50€ à 8€.


Photos © BoDoï et  ©actuabd
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 12 février 2012

la B.O. du dimanche

Aujourd'hui, après l'annonce de la mort de Witney Houston, je pourrai changer ma B.O. du dimanche... Mais non. Ça fait parti de ces femmes, comme Mariah Carrey qui ont/avait des voix monstrueuses et qui les ont gâchées au profit de caprices et autres vices... bref pour moi, ça fait belle lurette que la femme qui me donnait des frissons en chantant, est morte.

Conclusion je reste sur ma pépite de C2C avec F.U.Y.A







Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 9 février 2012

Les trouvailles dBD 60

Ce week-end, j'ai découvert le magazine papier dBD. Un magazine super beau qui recense toute l'actualité du monde la BD. On va pas se leurrer : il coûte un rein... Mais il est tellement aboutit et complet que ça les vaut largement.

Dans le numéro 60, j'ai découvert une moulitoude de trésors, pour les prochains mois !!
Je vous ai mis une sélection de ce qui m'a intrigué, attiré, émoustillé : vous m'en direz des nouvelles !



Mercenaire de l'espace, le Showman est un super-assassin né de l'imagination démoniaque d'un généticien. Dénué de toute émotion, formé à l'art des combats, il a été conçu pour tuer et seul l'or ou les joies simples propres à la mécanique de destruction lui procurent du plaisir. Pourtant, le destin de l'implacable Showman prend une nouvelle tournure quand il croise, lors d'une mission, la fascinante Ibis...

On reconnaît bien le style de Jodorowsky ( cf. Les Technopères). A la fois lisse et très détaillé... Ça ne serra pas forcément un coup de coeur mais l'intrigue me plaît.






Quand un dessinateur fan de rock rencontre un rocker fan de bandes dessinées, l'alchimie fait des étincelles !
BD et CD, le tout-en-un, le mariage parfait et rêvé de tout fan de rock et de dessin.
L'aventure promet d'être fofolle... mais par contre, pour quelqu'un comme moi, qui lit dans le métro et qui a laisser tomber le baladeur CD... ça conditionne l'endroit.














 ll n'y a qu'un seul Tampographe. C'est une des particularités de cette profession. C'est comme pour le Pape, ou le Père Noël, ou le Monstre du Loch Ness. Il n'y a qu'un seul poste à pourvoir.
Vincent Sardon est tampographe. Il crée des tampons et il rouspète. C'est ce qu'il fait de mieux. Ses tampons sont des jeux graphiques qui renouvellent de fond en comble le genre moribond et ringard de la gravure, ses poussées de haine sont le prétexte à des textes autobiographiques hilarants qui traitent de la vie d'artiste en milieu hostile.

L'Association est fier de publier le journal de la création du Tampographe Sardon, qui raconte quatre années de production artistique, de mauvaises vibrations et de vie d'atelier avec : tous ses tampons créés depuis 2007, ses billets d’humeur, et son blog.

Quels sont les ustensiles indispensables à tout cuisinier qui se respecte ? Où trouver l'ail des ours ? Que faire de nos amies les courges ?
Pour Guillaume Long, la cuisine est un art de vivre. In nous a donc concocté un livre ludique avec les réponses à nos questions, et nous donne plein d'astuces recettes en bande dessinée.

Ce livre regroupe toutes les notes, recettes, anecdotes, portraits... imaginés pour son blog gastronomique.
La cuisine pour tous, racontée avec humour par un auteur de bande dessinée.. J'aime l'idée.






Morphine est une curieuse petite fille. Elle chasse d'étranges créatures appelées « Chimères ».
Mais la capture d'une chimère supérieure à toutes les autres : un « Grand Sphynx » s'accompagne, pour Morphine, d'étranges visions. Elle voit des papillons de nuit, avec un œil sur l'abdomen qui gravitent autour d'elle.
C'est en surmontant les visions qui la hantent, qu'elle apprendra qui elle est vraiment... ? 


Apparemment d'inspiration Miyazaki et David Lynch... ça promet.






Le Jazz avant tout, le jazz par-dessus tout. Boris Vian, figure mythique de la littérature française fut avant tout un amoureux du jazz. Henri Salvador disait de lui : « Il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n’entendait, ne s’exprimait qu’en jazz ». Sous le crayon de José Correa renaissent les multi-facettes de cette personnalité hors du commun : poète, parolier, auteur de romans, de pièces de théâtre, écrivain, critique musical, chanteur, musicien.
José Correa est l’auteur de deux précédents Petits Carnets : Céline  et Rimbaud.
Je suis pas fan de jazz, je n'ai jamais réussi à terminer un livre de Vian... mais je trouve le coup de crayon de Correa tellement canon que je veux bien me laisser apprivoiser !


Et voilou !!






Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 8 février 2012

5 000 Km par seconde | Manuele Fior

Voici le Fauve d’or du meilleur album Angoulême 2011.
Manuele Fior est un auteur de bandes dessinées italien, vivant à Paris.

Un style aquarélé aux teintes chaudes comme Pedrosa mais beaucoup moins riche en détails.
Manuele Fior pretant plus d'importance au language du corps qu'aux détails.
Le découpage par contre est proche de celui fait en cinéma. On a une vue panoramique puis zoom sur les personnages du dialogue. C'est très fluide et on est pas perdu.
L'histoire est celle de Piero et Nicola, des ados italiens. Le premier est un bon élève réservé; le second un séducteur sans grande ambition. Lucia débarque et… On la retrouve en Norvège quelques années plus tard. Seule. Puis, on découvre Piero, encore quelques années plus tard, en mission archéologique en Egypte. La vie avance, les distances s’allongent, se réduisent, mais les hommes et les femmes ne cessent de se chercher.
Un récit doux et amer
sur le temps qui passe sur les sentiments ; les choix que l'ont fait qui font changer la direction que prend notre vie.




  
Conclusion : c'est une petite déception. Je m'attendait à quelque chose de beaucoup plus... complexe au niveau de l'histoire ou un graphisme un peu plus riche. (Je n'aurai pas due le lire de suite après Pedrosa !)Il est sympa mais pas aussi transcendant que je l'avais esperé. Il raconte ce qui arrive a beaucoup de gens... Et au final : pas surprenant.
Son blog ne manque pas d'interet : www.manuelefior.com
Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 7 février 2012

84, Charing Cross Road | Helene Hanff

"84, Charing Cross Road" est  la transcription authentique de la correspondance entre Helene Hanff, une américaine amoureuse des livres, et Franck Doel, un employé d'une librairie londonienne. Cet échange de courriers, commencé en 1949, va durer vingt années au cours desquelles naît une vraie complicité entre les deux correspondants...
C'est court, c'est plein d'humour et de réserves très britannique. On savoure toutes les références citées et l'amour d'Helene Hanff pour les livres est contagieux.

Amazon me l'avait conseillé suite à mon achat du Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates. En lisant les avis hyper négatifs pour le 84, Charing Cross Road (en gros, ils pensaient lire la suite du Cercle litteraire ou quelque chose qui s'y rapproche) je me suis lancée dans cette lecture passionnante. Ça n'a effectivement rien à voir avec le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, si ce n'est le coté roman épistolaire. L'histoire n'est absolument pas romancée, cela reste une suite de lettres... et c'est bien normale parce que c'est une histoire vrai et on y romance rien du tout.
L'humour est vif et subtile. Un jolie petit livre !

Ps : le livre a eu un tel succès qu'il a été adapté en pièce de théatre puis en film.





Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 6 février 2012

LES NOCEURS | Brecht Evens



« Les noceurs » est une BD en aquarelle complètement folle !!! C'est une explosion de couleurs festives. Les personnage ont des looks en dehors du temps. Les angles de vue sont complètement dingues et extrêmement beaux. L'univers est loufoques et féerique. Il n'y a pas de limite de cadre, de bulles... on peut lire des répliques un peu partout. Tout est sens dessus dessous : comme une grande et folle nuit d'ivresse... et c'est ce qui rend cette BD génial. Tout est comme une nuit bien arrosée où tu ne sais plus trop si tu as rêvé ce moment ou s'il s'est vraiment produit.



Pourtant, et oui, POURTANT je ne suis pas fan de cette BD ! Vous l'aurez compris graphiquement, elle envoie le Bounty mais le scénario me rend chat-fouine. C'est une sorte d'éloge à l'égoïsme qui m'exaspère. Tout commence lors d'une soirée chez Gert ( l'illustrateur est flamand donc on autorise ce genre de prénom pour un mec) et tous les gens réunis à cette soirée en n'ont rien à faire de ce pauvre Gert. Ils sont venu pour voir son copain Robbie fabuleusement populaire et beau... mais Robbie ne viendra pas...donc tout le monde va rentrer chez soi.
Et ça va être que des petites choses comme ça, d'adultes qui pensent qu'à leur gueule. Du coup, j'aime pas trop. Même si l'effet est complètement réussi. Après une nuit d'ivresse avec les Noceurs, on se retrouve avec une gueule de bois qui nous rend mélancolique.

Conclusion : un ovni graphique qui encense beaucoup d'artiste comme Picasso, Chagall, Braque...  mais qui déprime un peu (beaucoup)


Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 5 février 2012

La B.O. du dimanche



Petite musique qui passe très bien au réveil, pour commencer un dimanche en douceur à l'abri du froid.


Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 2 février 2012

Calacas | ZINGARO

Étant en pleine préparation d'une microscopique animation sur un squelette qui danse sur des airs mexicains... On peut dire que la cavalera et les têtes de mort sont devenue mes obsessions.
Alors FORCÉMENT je ne pouvais qu'être submergée de joie en allant au nouveau spectacle de Zingaro !!!

Tout y est : le décor, les acteurs, la musique... C'est un vrai spectacle vivant qui nous beigne dans un carnaval macabre et enchanteur. Une scénographie et une vision plastique exquise qui  donne vie à des Frida Kahlo et autres fresques mexicaines...

Le show se fait autour de nous, à coté de nous, devant nous, au-dessus de nous... on est encerclé par la magie Zingaro. C'est puissant.

Il ne faut pas y voir quelque chose de morbide. Les extraits vidéo ne me donnaient pas envie je l'avoue. Mais c'est vraiment la cavalera : la fête des morts au Mexique, cette fête, c'est joie, cette innocence face à la mort... Non ce n'est pas morbide : c'est beau !!

Je vous le conseille. C'est dépaysant... Fait avec beaucoup de raffinement et d'humour.
Les musiciens sont excellents ( cf. tambour des chinchineros, des fanfares mexicaines et des orgues de Barbarie), les chevaux grâcieux.
Ils sont heureux de nous faire partager leur art et on retrouve vite nos yeux d'enfant !





NB : Pensez à la petite laine !


Un interview interressant de Bartabas pour France Culture : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4332025




Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 1 février 2012

Le bleu est une couleur chaude | Julie Maroh



Le bleu est une couleur chaude, de Julie Maroh est un roman graphique édité en format souple chez Glénat.

Julie Maroh est une auteur de bande dessinée/illustratrice bruxelloise, ouvertement gay qui avait déjà écrit un pamphlet sur le sujet en 2009 pour la journée contre l'homophobie.

Cette bd parle de la difficulté de s'avouer sa différence, l'impossibilité de la prononcer en public, à ses proches et une remise en question de l'amour.
"Si tu avais été un garçon, je serais également tomber amoureuse de toi.
" Qu'importe les sexes, seules les personnes comptent.

Une histoire très belle dont la fin m'a bien fait pleurer... Une très belle histoire d'amour racontée sobrement.
Des dessins très sympa avec une mise en couleurs très sobre. Des teintes brunes et parfois des touches de bleu. Je pense à Enki Bilal, mais le coup de crayon est peut-être plus mutin.


Après avoir reçu le prix du public lors du dernier festival d’Angoulême 2011, cette bd devrait être adapté au cinéma. Abdellatif Kechiche (L’Esquive, La Graine et le mulet, Vénus noire) sera derrière la caméra et Léa Seydoux est annoncée au casting.







Rendez-vous sur Hellocoton !